Applicables depuis midi, les mesures de confinement semblent respectées par la population blésoise. Peu de passants en centre ville ce mardi après-midi hormis quelques promeneurs et clients attardés des pharmacies ou des commerces alimentaires.
Premier jour de confinement à Blois, 17 mars 2020. © Jean-Luc Vezon
Alors que le printemps sonne à la porte, c’est le bien le coronavirus qui occupe l’espace public à Blois qui a pris des airs de Wuhan. Place du château, rue Denis Papin, rue Gallois, Place Louis XII… il règne un calme étrange comme si la ville était recouverte d’une chape de plomb. Les conversations ont laissé la place au silence, le bruit de la circulation est remplacé par le pépiement des oiseaux libres comme l’air. Les permanences des candidats à la mairie sont fermées. Les bars ont tiré leurs rideaux et les gestes barrières ont remplacés bises et accolades.
Premier jour de confinement à Blois, 17 mars 2020, la police à pied d’oeuvre. © Jean-Luc Vezon
En patrouille dans le centre ville, la police municipale était vigilante sur le strict respect de cette mesure de santé publique. Les fonctionnaires interpellaient les rares promeneurs qui devaient montrer leur attestation de déplacement dérogatoire. Travail, motifs de santé, familial et pour l’assistance de personnes vulnérables, achats de 1ère nécessité* déplacement bref pour l’activité physique individuelle : seuls 5 cas permettent de quitter son domicile. Attestation numérique ou papier, les personnes semblaient déjà posséder ce sauf-conduit.
Jean-Luc Vezon
*Dans les établissements autorisés (liste sur gouvernement.fr)