Dans ce domaine la Région Centre-Val de Loire est pionnière. Le conseil régional a déjà beaucoup investi pour garder en activité son réseau ferroviaire secondaire.
Ce jeudi, le gouvernement a signé avec notre région l’un des deux premiers protocoles qui redéfinissent les rôles de l’État, des régions et de la SNCF. Le secrétaire d’État aux transports, Jean-Baptiste Djebbari, et la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, ont paraphé avec le président de la Région, François Bonneau le protocole qui rend à SNCF réseau la ligne Vierzon-Montluçon alors que la Région sera dorénavant seule responsable de Tours-Chinon et de Salbris-Valençay.
Se basant sur un rapport commandé en janvier 2019 au préfet Jean Philizot, le gouvernement
divise ces petites lignes en trois catégories : celles qui rejoindront le réseau structurant à la charge
de SNCF réseau, celles dont la rénovation continuera à être inclue dans les contrats de plan État-région et celles qui seront laissées aux seules régions. « Nous nous donnons un cadre contractuel de 12 ans », a dit M. Djebbari avant de rappeler l’adoption de normes plus adaptées aux petites lignes et de souhaiter la mise en place d’un ensemble d’entreprises consacrées aux trains légers.
La régénération économe des voies et leur exploitation tout aussi économe permettront à terme
d’économiser de 30 % à 40 % des coûts cumulés, selon le secrétaire d’État. La remise en état des petites lignes, soit 9.137 km de lignes secondaires majoritairement en mauvais état exige autour de 7 milliards d’euros sur une dizaine d’années, selon le préfet Philizot.