L’étrange défaite de trop de l’ USO, face à Paris FC (0-1)

La règle du jeu

Après la frustration du derby contre la Berrichonne et le scénario catastrophe de la défaite au stade Malherbe, la réception du Paris FC de Romain Armand et de Jeremy Menez était placé sous le signe de la peur.

Loin des paillettes du festival de Cannes 1939 reconstitué à Orléans la Croisette en novembre 2019, pas besoin de tapis rouge, les trois points suffiraient au bonheur de la sélection orléanaise, si éloignée de la Palme d’Or depuis le début de saison.

La charrette fantôme d’une première mi-temps famélique

Dès la 1e mn, un corner bien tiré par Jérémy Menez est repris victorieusement de la tête par Axel Bamba : 1-0 pour Paris FC.

L’uso tente de réagir en posant son jeu et en combinant sur l’aile droite. Oui, même les anges ont des ailes.

Un 2e but parisien est heureusement refusé pour hors-jeu à la 30e.

J’accuse: un pacific express vers le National

On sent qu’il faudrait au moins un Magicien d’Oz pour conjurer le sortilège de la peste blanche, pour trouver la Grande solution. À la frontière du National, Orléans subit la loi du Nord comme pour un dernier été en ligue 2.

Seul demeure l’Espoir, si loin de Terruel. Sans Grande parade, sans homme providentiel du Niger où d’ailleurs, si demain, c’est la guerre, ce sera elle – la descente, ou lui – le maintien.

Le fonds est atteint quand Ephestion rate lamentablement le cadre du but vide à la 52e puis quand une série de ratés dans la surface parisienne aboutit non au penalty espéré, mais à un carton jaune pour simulation. Et à la 56e Lopy est incapable de convertir un très bon centre en retrait de Demoncy qui vient doucement mourir dans les bras du gardien du Paris FC. La defense parisienne cafouille, mais ne rompt pas.

Le festival de la remontada 2019 n’aura pas lieu

Après Coreia, Perrin rentre pour mettre le feu. Un coup franc aux dix-huit mètres est smashé par Ba, mais pas cadré. À la 65e la tête de Cambon est repoussée sur la ligne, puis à la 67e un nouveau coup franc de Demoncy est repoussé d’une claquette par le portier parisien.

Renault sauve à la 77e. Thill à peine entré, place une frappe magnifique à l’angle de la cage…les Orléanais sont M les maudits. Perrin trouve encore le poteau dans le temps additionnel. Thomas Renault préserve encore le suspense, mais Thill ne convertit pas la dernière occasion. On en reste là.

Mais un club qui réussit l’exploit de gâcher la magnifique saison passée en bradant ses meilleurs éléments mérite-t-il vraiment de rester dans l’élite du football français ?

Paul Vuizet

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