Si vous passez par le Boulevard Wagner à Tours, difficile de les rater : de grandes banderoles sur les grilles de la caserne Chassagne des pompiers, mais aussi au balcon dans les étages. Depuis le début de l’été, les soldats du feu du département sont appelés à la grève dans le cadre d’un large mouvement national qui devait s’arrêter fin août, mais qui a finalement été reconduit. Une manifestation nationale se profile d’ailleurs pour le mois d’octobre, le 15.
Anthony Chauveau est le responsable de l’antenne du syndicat CFTC, principal syndicat de pompiers en Indre-et-Loire. Dans son dos, on peut lire un slogan en référence au mouvement qui dure depuis plus de deux mois maintenant. Des camions avaient également été peinturlurés pendant quelques temps cet été avant que la direction du SDIS37 ne réclame leur nettoyage. Peu visible, la grève semble également assez peu suivie selon les explications du représentant du personnel. Il n’empêche, à l’écoute, le malaise est profond dans la profession : « ça craque de partout et dans de très nombreux départements. » Ici, on se souvient par exemple de mouvements d’humeur au moment de la Sainte-Barbe – la fête des pompiers – avec manifestation à l’entrée d’une cérémonie protocolaire organisée au Château de Villandry. Pas très loin d’ici, les difficultés font également trembler les services du Loir-et-Cher ou des Deux-Sèvres.
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Olivier Collet