“C’est expérimenté, expérimental, instrumental et viscéralement original” annoncent les agents de la formation. Akagera (nom d’une réserve naturelle au Rwanda), formation que l’on avait pu entendre en juin dernier à Jazz à L’Evêché, serpente “aux confins d’un jazz farouche et joueur aux orchestrations totalement nouvelles”.

Akagera trio © Charlotte Brunet
Imaginé comme un clin d’œil et un hommage à l’album Akagera offert en 1980 par le trio Humair, Jeanneau, Texier, ce nouvel ensemble orléanais composé de David Georgelet, batterie, Benoit Lavollée, vibraphone et marimba, Stéphane Montigny, trombonne basse, sortira le 11 octobre son premier album intitulé “Serpente” (Label Prado Records, distribution The Pusher). Comme ses illustres aînés, le Trio Akagera puise ses influences dans la musique africaine mais aussi dans le jazz et la musique contemporaine dite répétitive.
Ce trio, au terme d’une résidence de création, sera en concert le 26 septembre à Ormes (45) où il proposera de découvrir son répertoire dans des conditions sonores inédites. Il y interprétera, en effet, un concert en son spatialisé à 360°. Grace à la technologie du Spat Révolution développé par l’Ircam et FLUX, société pionnière en logiciel de spécialisation sonore, le public se retrouvera baigné dans un espace sonore en trois dimensions.
JDB.
Concerts le 26 septembre à Ormes à 18 h 30 , espace des Carrières (gratuit). Puis le 22 octobre , à 20 h 30, Studio de l’Ermitage, rue de l’Ermitage, Pari