Ce n’est pas sans émotion que bon nombre d’Orléanais auront dit au-revoir, tout ce week-end, aux sculptures de bronze monumentales de Marc Petit, sculpteur de l’humanité, qui ont quitté ce lundi le bel espace du Campo Santo. Pour mémoire, rappelons que du 4 juillet à ce dimanche , près de cent personnes, et bien plus le dimanche, en raison du Festival Au son des orgues se déroulant à la cathédrale toute proche, auront arpenté chaque jour le bel espace de la ville d’Orléans .
Une performance dans la fournaise de l’été
Très ému et serein était Marc Petit au terme d’une longue journée lors de laquelle il aura manié des tonnes d’œuvres et reçu en cadeau, des mains d’
Abel Moittié, conseiller municipal chargé des affaires culturelles, un ouvrage de l’aquarelliste
Fabrice Moireau. Ce lundi, dans la fournaise de l’été, le sculpteur avait autour de lui, pour l’aider, des bénévoles des
Artistes Orléanais , association organisatrice de l’événement en lien avec la municipalité, également des techniciens fidèles et rompus à ce type d’installation, et ses deux fils Yuri et Isy,
“mon équipe de choc depuis qu’ils sont tout petits” précisait l’artiste dans un grand sourire.
A présent, les quarante œuvres de Marc Petit vont être présentées à
galerie Arial de Mimizan, dans les Landes, un lieu planté de chênes où figureront cette fois quatre-vingt-dix grands formats et soixante-dix pièces de taille moyenne voisines de celles présentées en la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier lors du dernier salon des Artistes Orléanais .
Benoit Gayet, Abel Moittié, Marc Petit
Aujourd’hui, le Campo Santo de la ville d’Orléans semble bien vide . Comme le disait un admirateur contemplant le cloître déserté:“Sacha Guitry disait que lorsqu’on vient d’entendre un morceau de Mozart le silence qui lui succède est encore de lui, c’est la même chose avec la fin de cette exposition. Même sans ses œuvres, tout le Campo Santo est encore imprégné de la présence du sculpteur”.
Jean-Dominique Burtin.
Photos: JDB