Au Campo Santo d’Orléans, le sculpteur Marc Petit suscite l’instant de grâce

Ce jeudi, en présence d’un nombreux public, c’est avec douceur et serein recueillement que s’est déroulée l’inauguration de l’exposition des quarante sculptures monumentales  du sculpteur Mac Petit proposées au Campo Santo. Cette dernière proposée par  la Société des Artistes Orléanais en partenariat avec la Mairie d’Orléans se déroule jusqu’au 25 août. 

Le cueilleur d’étoiles

Président des Artistes Orléanais, Benoit Gayet aura de nouveau souligné  “la ferveur collective” qui a présidé à la naissance de cet événement, “la fierté”  qui émane de la possibilité de pouvoir présenter un si beau travail pétri d’humanité, celui d’un artiste dont ne peut louer que le talent, la générosité et l’humilité. “L’art est au cœur de la ville et au cœur de nos vies” devait en substance ajouter Benoit Gayet à l’adresse de la municipalité sans qui le projet n’aurait pu voir le jour.
Lors de cette inauguration, Olivier Carré, maire d’Orléans aura salué les  étincelles,  les moments de grâce, “l’expression de cette vie écorchée qui nous interpelle”, le beau sentiment  qui émane de l’œuvre de l’artiste, une œuvre qui nous conduit “au respect de la vie et de la mort, une création jaillie d’instants de colère et de beaucoup d’espoir”.

Avec le souffle de la parole et l’âme du corps

Dans l’opuscule consacré à l’exposition figurent aussi ces belles et justes lignes d’Abel Moittié, conseiller municipal délégué aux arts plastiques: “A l’instant même où l’on découvre le bouleversant œuvre sculpté de Marc Petit, le corps frissonne et l’esprit vacille de stupeur”. 
De son côté Marc Petit, radieux et disponible aime, avec haute sincérité et prenante modestie,  parler de son travail: “Je ne vais pas vous dire que mon œuvre est gaie.  Je ne fais pas de la sculpture pour vous faire peur mais pour m’approcher de la beauté. La forme c’est du fond qui remonte à la surface disait Victor Hugo. Une peinture, une sculpture ne sont là que pour vous poser des questions et ne répondre à aucune”.

Anne Perbal

Daphné Corregan

Au Campo Santo, place ainsi à des œuvres élégantes, sobres, à la matière torturée, à  un souffle d’art sacré porteur de mémoire et de présent du monde.

Ce jeudi,  lors d’une performance, la danseuse et chorégraphe Anne Perbal et la soprano Daphne Corregan, flammes et vestales,  ont enlacé de la voix et du corps l’œuvre de Marc Petit.  Un frisson d’airain n’a pu que parcourir à plusieurs reprises  l’échine émue d’un public saisi par le chant et les gestes d’une beauté en osmose avec l’œuvre. Magnifique de pureté fut cet instant de grâce partagé, chant émouvant, sorte d’alléluia à l’oscillante tension.
Jean-Dominique Burtin
Photos: JDB
NB. Ce jeudi , dans le public était présent le sculpteur Jean Anguera qui tiendra , en 2021 , une grande exposition personnelle en la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier d’Orléans

“Les Monumentales de Marc Petit”

jusqu’au 25 août au Campo Santo, Orléans.

Entrée libre tous les jours de 7 h 30 à 20 heures.
Renseignements: 06.20.75.09.38. contact@artistes.orleanais.com 
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