Tout fout le camp. Notre belle région Centre-Val de Loire a perdu dimanche ses trois eurodéputés, Angélique Delahaye (LR-Indre-et-Loire), Philippe Loiseau (RN, Eure-et-Loir) et Karine Gloanec-Morin (PS-Loir-et-Cher). Tous en queue de gondole sur les listes n’avaient aucune chance de retrouver Strasbourg.
Comme, contrairement à 2014, les listes étaient nationales et non pas régionales ou interrégionales, les états-majors parisiens ont estimé que le Centre-Val de Loire ne valant pas tripette, il était inutile de mettre du sang neuf “centriste” (géographiquement) en bonne position. Résultat sur 74 députés européens pas un seul du Centre-Val de Loire. Si, lorsque les Britanniques auront vraiment fait leur Brexit et rendu cinq députés à la France, Claude Gruffat commerçant bio à Blois et 13 ème sur la liste EELV, devrait récupérer un siège. Le dernier des Mohicans en somme du CVL.
Tout fout le camp aussi dans le monde du people. Après cette Bérézina euro-politique, on apprend qu‘Alain Delon nous quitte à son tour. Ce monument historique du cinéma français qui vient d’obtenir une palme d’honneur à Cannes, mettrait en vente son domaine de Douchy dans le Gâtinais pour émigrer vers la Suisse. Je vous fiche mon billet que si ce n’est l’euthanasie programmée, la fiscalité n’a rien à voir dans ce déménagement, d’ailleurs si les joueurs de tennis français vivent pour la plupart en confédération helvétique c’est uniquement parce que l’air y est plus pur.
Prenez encore l’équipe de France féminine de football, les joueuses en bleu devaient fouler la pelouse de La Source et le public alléché a rempli le stade. En fait c’était juste un “entrainement” comme l’a avoué l’entraineure Corinne Diacre qui a mis ses “coiffeuses” sur le terrain pour mettre une peignée à la Thaïlande.Les lyonnaises, les bonnes, sont restées sur le banc. Encore un signe de mépris pour notre belle capitale régionale.
Delon nous quitte donc pour l’air pour de la Suisse. Et pourtant, c’est la seule bonne nouvelle de ces derniers jours, dans cette grisaille de mépris du reste du monde pour notre région, l’air ne doit pas y être si mauvais: une certaine Farida, première réfugiée climatique, a quitté la région parisienne où elle souffrait de la pollution pour s’installer dans le Loiret, à Orléans. Ouf, on respire.
Ch.B