Alors que le Centre-Val de Loire est champion de France des déserts médicaux. Alors que les patients dans les six départements ont toutes les peines du monde à trouver un généraliste. Alors que prendre un rendez-vous chez un spécialiste en moins de six mois de délais relève de l’exploit, le gouvernement vient de priver la région Centre d’une augmentation du numérus clausus, généralisé en France

Le CHU de Tours.
C’est-à-dire d’étudiants en médecine autorisés à poursuivre leurs études au-delà de la première année. Alors que la capitale régionale Orléans n’a pas de CHU en raison du blocage des mandarins de Tours, Heureusement que le Loiret est représenté par deux députés médecins à l’Assemblée nationale. Sinon le Centre aurait sans doute “bénéficié” d’une diminution du nombre d”‘étudiants en médecine…François Bonneau le président PS du conseil régional est vent debout après cette annonce.
“Le Gouvernement a décidé récemment d’augmenter le nombre d’étudiants autorisés à poursuivre en 2ème ou 3ème année leurs études en médecine, odontologie, pharmacie et maïeutique à la rentrée universitaire 2019-2020. Avec un total de 14 928 places pour ces 4 filières, la hausse la plus importante est prévue en médecine avec 9 314 places (soit une hausse de 13,5%).
Si cette décision constitue une évolution positive au plan national, François Bonneau, Président de la Région Centre-Val de Loire interpelle le Premier Ministre, afin de lui demander de réexaminer la décision d’exclure le Centre-Val de Loire de toute augmentation du numerus clausus et de répondre à l’impérieuse nécessité d’accroître et de pourvoir à l’accueil d’internes sur les hôpitaux de la région.
Dans son courrier, il estime qu’ « il est impensable que la région qui subit à la fois l’un des plus faible taux de places en étude de médecine et la plus violente réalité de la désertification médicale soit exclue de toute augmentation du numerus clausus ! »
La mobilisation et l’engagement exceptionnels du Conseil régional du Centre-Val de Loire « ne peuvent rencontrer l’indifférence de l’Etat manifestée par une stagnation du nombre de médecins formés quand celui-ci s’accroît de plus de 13% au niveau national. » s’indigne-t-il.