C’est portes grandes ouvertes à l’ancienne prison d’Orléans. Les cellules sont tombées et il ne reste qu’un amas de gravats que les pelleteuses continuent de dégager. Restait au beau milieu de l’ancienne prison d’Orléans, la grande fresque peinte par les détenus et baptisée “la fresque des nageurs”.

Photos ©Orléans Métropole
Elle a été délicatement soulevée par un grue lundi matin et mise en lieu sûr. Seuls les murs d’enceinte est et nord restent encore debout. Une œuvre réalisée par les jeunes de l’ASELQO gare a été aussi sauvée délicatement du massacre de la démolition. Ne restait plus lundi en fin de matinée que cette fresque, imaginée par Frédéric Desgranges, l’illustrateur, des petits personnages à la Follon qui s’envolent, qui s’évadent. Ces fresques, celle des détenus et celle de l’ASELQO pourraient être présentées dans des expositions. A moins qu’elles ne s’insèrent dans le décor de la future piscine
aqualudique qui remplacera la maison d’arrêt.