Qui sera sur la ligne de départ ? À un an des prochaines élections municipales, les ambitions s’aiguisent déjà à Orléans. À cette occasion, MagCentre propose un tour d’horizon des candidats au scrutin. Nous poursuivons avec Baptiste Chapuis, secrétaire de la Fédération socialiste d’Orléans.
Baptiste Chapuis (PS).
Où en est le Parti Socialiste dans sa mobilisation municipale ?
“Nous avons réalisé une tournée des quartiers et des associations. Nous allons continuer avec du porte à porte numérique et physique. Nous voulons rencontrer les Orléanais pour faire émerger des propositions : il y a de bonnes idées à prendre sur le terrain. Nous avons aussi lancé de premières idées : la gratuité des transports scolaires, des initiatives pour le pouvoir d’achat des ménages, le sport et l’attractivité économique. Le programme sera arrêté à l’automne mais il reflétera véritablement les besoins des Orléanais.”
“Il y a aujourd’hui pléthore de candidatures, où vous situez vous dans cette foire pré-électorale ?
“Nous appelons au rassemblement le plus large, nous rencontrons les autres mouvements politiques, des associations, les candidats éventuels comme Michel Ricoud pour le PC, Jean-Philippe Grand pour les Verts ou Philippe Rabier pour Citlab. Le PS veut jouer collectif. Jamais il ne s’est présenté seul à une municipale à Orléans. Cela dit attention il y a beaucoup d’intox, de bluff chez certains candidats qui veulent faire monter les enchères pour mieux s’affirmer et mieux marchander. Nous ne sommes pas dans cette logique. Mais il y a évidemment de nombreux points de convergences avec d’autres initiatives locales. Ce sont les idées et le programme qui doivent primer, pas la tête d’affiche.”
N’y va-t-il pas une bataille d’égos entre candidats potentiels ?
“Peut-être. Mais si ma candidature est un frein au rassemblement je la retirerai. Je ne serai pas un obstacle. Je préfère être en position 2, 4 ou 6 si cela peut faire avancer l’unité et le rassemblement. Dans tous les cas je serai un point de ralliement et de convergence.”
La gauche a-t-elle ses chances à Orléans ?
“Évidemment ! Olivier Carré est usé. C’est la fin d’un cycle de 20 ans durant lequel de mauvaises habitudes ont été prises. Il y a un essoufflement évident. Nous ferons campagne pour plus de transparence et de déontologie, pour abandonner certaines pratiques opaques. Qu’a-t-on à cacher à la mairie ? Avec la crise des gilets jaunes nous avons un devoir d’exemplarité encore plus fort qu’avant !”
Propos recueillis par J.-J.T.