Si la délinquance générale a globalement diminué dans le département, les atteintes volontaires à l’intégrité physique sont en augmentation, et 2018 a été une année noire sur les routes. Parallèlement, les atteintes aux biens sont en baisse.
Jean-Marc Falcon, préfet de la région Centre-Val de Loire, entouré de Fabienne Lewandowski, directeur départemental de la sécurité publique et Pascl Segura, commandant de la région de Gendarmerie du Centre.
-2 %
C’est la tendance, à la baisse, de la délinquance générale dans le Loiret en 2018 aussi bien en zone police qu’en zone gendarmerie. Un chiffre jugé positif par Jean-Marc Falcon, préfet de la région Centre-Val de Loire, au regard d’une fin d’année mouvementée. “Depuis novembre et la crise des Gilets jaunes, les services d’ordre ont été largement mobilisés. Malgré cela, on est arrivé à contenir la délinquance.” En 2018, 662 faits de moins ont été enregistrés par rapport à 2017 (32 161 contre 32 823).
45
Comme le nombre de morts sur les routes du département, dont 11 pour le seul mois de mars. Soit forte progression de 21,6% par rapport à 2017 (37 tués). “2018 aura été une année tragique sur les routes”, déplore Jean-Marc Falcon. Avec une part considérable de tués dans la catégorie deux-roues (12 en 2018 contre 3 en 2017). Les comportements à risques (vitesse excessive, alcool, stupéfiants), expliquent en partie ces chiffres. On relèvera toutefois une légère baisse du nombre des accidents (- 1%).
+ 5,56 %
Les atteintes volontaires à l’intégrité physiques sont en nette augmentation. Elles sont au nombre de 6.286, dont 3.723 violences physiques non crapuleuses, 521 violences physiques crapuleuses et b.
16.493
Soit le nombre d’atteintes aux biens enregistré, dont 3.635 cambriolages, 2.080 incendies volontaires et dégradations, 2.507 vols de véhicules et 4.211 escroqueries. Sur l’année 2018, les atteintes aux biens sont en baisse de 4,80% mais, dans le Loiret, les cambriolages marquent une hausse de 6%.
46,4%
Comme le taux global d’élucidation affiché par la gendarmerie, contre 36% du côté de la police.