Jean Garrigues viendra présenter dans le cadre d'”Amphi de l’actualité” le dernier ouvrage (collectif) qu’il a dirigé sur la trahison politique (La République des traîtres, de 1958 à nos jours chez Tallandier) le mercredi 14 novembre à 18h à la fac de droit d’Orléans (amphithéâtre Revigny).
Vaste sujet auquel s’est attelé le professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Orléans et pensionnaire des plateaux TV qui avait notamment écrit auparavant sur l’homme providentiel. Y a t-il un lien entre les deux comme César a généré Brutus?
Sous la cinquième République, la trahison est souvent l’apanage des Premiers ministres ou d’un ministre d’Etat et l’on pense immédiatement à Sarkozy et Chirac, et au début de la Cinquième à Georges Pompidou qui attendait son heure pour “lâcher” de Gaulle, embourbé dans son référendum sur la décentralisation. Plus près de nous, Emmanuel Macron lorsqu’il était à Bercy a manœuvré sans que François Hollande s’en alerte dans un premier temps, jusqu’à forcer le Président sortant à ne pas se représenter. Traîtres aussi, les ministres démissionnaires, on pense à Nicolas Hulot qui choisit France Inter pour l’annoncer avant d’en avoir informé le président? Et à Gérard Collomb qui tord le bras de Macron pour s’en retourner à Lyon? Ce qui était quand même pousser le …bouchon Lyonnais assez loin.
Ch.B
Conférence de Jean Garrigues, avec La République des traîtres, le mercredi 14 novembre à la fac de Droit d’Economie et de Gestion à Orléans la Source.
Les premiers exemples de l’article pourraient éventuellement être considérés comme des traitrises, mais en fait il ne s’agit que de comportements inhérents à la politique. Par contre l’annonce de la démission de Nicolas Hulot, en direct à la radio, peut être un manque d’égard envers le Président, mais pas d’une traitrise, c’est au contraire courageux et transparents envers les citoyens.