Qui a dit que le parti de François Bayrou, le MoDem, tiendrait dans une cabine téléphonique? C’est faux, il n’y a plus de cabine téléphonique en Loir-et-Cher…
Jacqueline Gourault, Franck Piffault (à gauche), Marc Fesneau et Richard Ramos, député. C’était lors de la campagne de 2017.
En revanche, ce département concentre à lui seul les têtes pensantes du parti de François Bayrou. Depuis que Marielle de Sarnez n’est plus en odeur de sainteté, Jacqueline Gourault et Marc Fesneau, étroitement liés puisque l’un est la créature de l’autre, on dit même « fils spirituel », symbolisent à eux seuls, les « forces vives » du MoDem. Et le Loir-et-Cher symbolise à lui tout seul, ce qu’à Paris on appelle avec mépris “la province”, les territoires, en fait tout ce qui est au-delà du périphérique parisien.
Emmanuel Macron veut renouer avec ces territoires qui s’estiment malmenés, oubliés, méprisés. Et de quel territoire viennent les ministres en charge de cet épineux dossier ? Marc Fesneau, ministre des relations avec le Parlement, autrement dit avec les députés et sénateurs élus dans ces territoires, et Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales, sont tous deux des élus du 41. L’un de Marchenoir, l’autre de La Chaussée-Saint-Victor.
Michel Delpech chantait dans « Le Loir-et-Cher », « On dirait que ça t’gêne de marcher dans la boue ». De la boue aux bouseux il n’y a qu’un pas, en choisissant deux ministres du Loir-et-Cher pour toucher les territoires, Emmanuel Macron a visé juste… vu de Paris.
Ch.B
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Les paroles de “Loir-et-Cher” la chanson de Michel Delpech
Ma famille habite dans le Loir et Cher,
Ces gens-là ne font pas de manières.
Ils passent tout l’automne à creuser des sillons,
A retourner des hectares de terre.
Je n’ai jamais eu grand chose à leur dire
Mais je les aime depuis toujours.
De temps en temps, je vais les voir.
Je passe le dimanche dans l’Loir et Cher.
(Refrain)
Ils me disent, ils me disent :
“Tu vis sans jamais voir un cheval, un hibou.”
Ils me disent :
“Tu viens plus, même pour pécher un poisson.
Tu ne penses plus à nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.”
Chaque fois que je m’arrête dans le Loir et Cher,
Ils ne m’laissent plus partir de chez eux.
Je leur dis qu’il faut que je rentre sur Paris,
Que je ne fais pas toujours ce que j’veux
Et qu’il faut que je trouve encore un poste d’essence
Que j’n’ai pas le temps de finir ma bière
Et que je reviendrai un de ces dimanches
Passer la nuit dans le Loir et Cher.
(refrain)
Ils me disent, ils me disent :
“Tu vis sans jamais voir un cheval, un hibou.”
Ils me disent :
“Tu viens plus, même pour pécher un poisson.
Tu ne penses plus à nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.”
“On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.”