Municipales à Orléans : Richard Ramos sort sa plate-forme et fustige l’alliance Carré-Geffroy (LR)

Il avait prévenu : « je vais m’impliquer dans la campagne à Orléans », et il continue de lancer haut et fort, « si je peux peser sur l’axe central, je pèserai ».  Pour Richard Ramos, député du Loiret MoDem, Olivier Carré essaye “de se faire passer pour un centriste“, alors que dans le même temps, il s’allie avec Olivier Geffroy le nouveau président de L.R. Loiret, “un ami de Wauquiez  et de Peltier , un ancien du FN”.

Richard Ramos, député MoDem du Loiret: impliqué dans la cité johannique.

Vibrionnant à l’Assemblée nationale, Richard Ramos va monter en gamme et en température au printemps en lançant une plate-forme justement tournée vers les municipales. Son nom  « Orléans, libérez les énergies », destinée à recueillir les idées et propositions. Lui aussi…

Pour le député MoDem, l’élection à la présidence de LR du Loiret (le 13 octobre) alors qu’Olivier Geffroy, est le seul candidat, marque un tournant. « Faire élire Geffroy à la tête de LR, c’est  pour olivier Carré, une assurance tout risque de ne pas avoir une liste LR contre lui en 2020. ». Il poursuit, « il faut assumer ses choix, avec Geffroy il y aura aussi Serge Grouard », qui a mis en sourdine ses critiques contre son successeurs et  qui peut espérer avoir la métropole. « On ne peut pas être à la fois avec Wauquiez et avec la majorité présidentielle », estime Richard Ramos qui voit “Olivier Carré distribuer les places de sa future équipe dans son bureau”. 

Les mots d’Olivier Geffroy contre Macron

Toujours à propos de cette alliance implicite entre Olivier Carré et son adjoint à la Sécurité, représentant de la droite “forte”, il demande, « a t-il la naïveté de croire que LREM et le MoDem laisseront faire ? ».  Car pour Richard Ramos, Olivier Geffroy n’est pas un allié comme un autre et il ressort ses positions durant la campagne présidentielle de 2017 à propos d’Emmanuel Macron : « c’est un technocrate à sang froid, un banquier d’affaires aux postures christiques », disait-il du Président.

Alors, Olivier Carré aura beau aller jouer les visiteurs du soir chez Edouard Philippe, lequel prépare sa boutique politique, c’est à l’étage au dessus que cela se décidera. S’il est vrai que l’Elysée lorgne sur ces grandes villes (Angers, Nice, Toulouse et surtout Bordeaux) dont le maires ont pris leur distance avec LR et Laurent Wauquiez, à Orléans, Olivier Carré à force de vouloir faire du grand écart risque de se claquer. Si l’on en croit Caroline Janvier (LREM) dans Magcentre, la construction de CoMet, le grand équipement, serait incompatible avec le soutien de LREM à Olivier Carré. Et comme on imagine mal une interruption volontaire du chantier même si les premiers coups de pioche ont du retard…

“Nathalie Kerrien n’a rien à faire dans cette équipe“, poursuit le député MoDem à propos de l’adjointe à la culture du maire d’Orléans, tour à tour UDI puis LREM. Entendez une équipe avec Serge Grouard et Olivier Geffroy.  Et il enfonce le clou en rappelant que celui-ci, “au second tour a refusé de choisir entre Emmanuel Macron et Marine le Pen”. 

Ch.B

Commentaires

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  1. Une élection à Orléans se gagne ou se perd au Centre. Autrefois, c’était avec le parti radical-socialiste. Maintenant, c’est un centriste de nulle part qui veut jouer les histrions. Comme si le Modem n’était pas empêtré dans une grosse affaire judiciaire de détournement de fonds européens avec ses “assistants parlementaires”. A force de n’aimer personne, Richard Ramos va se faire détester de tous. A force comme les autres de vouloir recueillir les idées de chacun, on va croire qu’il n’en a aucune, à part semer la zizanie et la pagaille. Rien ne dit qu’Olivier Carré et Olivier Geoffroy arriveront à s’entendre sur une candidature à une seule tête de liste et un programme qui est forcément fait de compromis. Olivier Carré n’a de légitimité que d’être le “successeur de …”. De l’eau tiède pour l’instant. A force d’être ni,ni, il pourrait aussi se retrouver écarté pour un affrontement entre anti et pro Macron, qui déroute ses électeurs.

  2. Par ici la bonne soupe ! (pour eux)
    Et ne venez pas vous plaindre, ne faîtes pas la soupe à la grimace. Si “ces gens là” se permettent de faire ce genre de cuisine c’est parce que nous les laissons faire.
    Dans quelques temps on aura le même genre de ra(g)out de l’autre côté de leur pré carré chez leurs “adversaires”.
    A quand une équipe municipale dont l’objectif premier et permanent sera une politique de lutte contre les dégâts écologiques dans TOUS les domaines de la vie de la cité? Ca devient plus qu’urgent .

  3. Encore une fois, voila la politique politicienne qui s’invite dans la campagne.
    Ce qui compte au niveau local c’est une bonne gestion.
    Les invectives et critiques de ceux qui n’étaient pas aux commandes ont peu de valeur; attendons les programmes qui, espérons le, ne se limitent pas à critiquer et en propos démagogiques mais visent à construire.
    Mes propos font sans doute un peu “lieu commun” mais il reflètent la vérité: on ne vote pas pour un parti mais pour des hommes.

  4. J’espère que Richard Ramos va bien se faire “détester” localement en politique, et abracadabra disparaîtra !
    D’ailleurs, c’est incroyable qu’il puisse exister (toujours politiquement, rien de personnel).

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