Du 10 juin au 30 septembre 2018, Chambord accueille le dessinateur Jérôme Zonder, l’un des plus virtuoses de sa génération. L’exposition interroge, dans un lieu qui célèbrera dès l’an prochain son 500ème anniversaire, la question lancinante de la mémoire et de la trace, selon une visée croisant l’anthropologie, l’éthique et le politique.
Après l’exposition “Georges Pompidou et l’art, une aventure du regard”, organisée l’été dernier dans le cadre des 40 ans du Centre Pompidou, vue par plus de 200 000 visiteurs, Chambord renoue ainsi avec les expositions monographiques qui l’ont imposé comme l’un des lieux patrimoniaux les plus dynamiques dans le champ de l’art contemporain cette dernière décennie.
Au second étage du château, Zonder impose sa virtuosité et son intelligence critique par le truchement de plus de 110 dessins réalistes ou plus suggestifs, employant le fusain, la mine de plomb ou le travail à l’empreinte. S’il restreint volontairement et exclusivement sa pratique au dessin, c’est pour reprendre la main, au sens propre comme au sens figuré, face au flot d’images numériques qui nous débordent constamment. Pour répondre aux attentes des visiteurs, Chambord organise des visites commentées de l’exposition en groupes limités, par une guide spécialisée. L’occasion idéale de découvrir en profondeur le travail de ce plasticien en pleine ascension dans le paysage artistique contemporain.
Informations pratiques :
Tarif 6€ – Tarif réduit 4€, en supplément au droit d’entrée Durée 1h
Vente en ligne sur www.chambord.org ou le jour même à la billetterie du château en fonction des places disponibles Informations et réservations au 02 54 50 50 40 ou reservations@chambord.org
Spectacle de chevaux et rapaces tout l’été
Dans les écuries du maréchal de Saxe, les visiteurs partent pour une grande cavalcade au rythme des chevaux. Des rapaces peuvent frôler leurs épaules et l’ambiance plonge à la cour de François Ier : son règne n’aura plus de secret pour le public.
Tous les jours sauf le lundi et tous les jours du 4 juillet au 27 août.
14,5€ par adulte – 11€ de 5 à 17 ans
Billet jumelé adulte château + spectacle : 24€ (au lieu de 27,50€)
Représentations à 11h45 et/ou 16h.
Billetteries : A la halle d’accueil (près des parkings), à l’entrée du château, directement aux Écuries du Maréchal de Saxe.
* Du 28 avril au 30 septembre, relâche les lundis sauf le 30 avril, 7 mai et 21 mai (relâche les 2, 9 et 22 mai). Tous les jours du 03 juillet au 26 août. Les chiens ne sont pas acceptés dans les écuries (sauf pour les personnes en situation de handicap).
Les Jardins à la Française
En 2017, Chambord s’est transformé de façon spectaculaire : le château a retrouvé ses jardins à la française.
Commandés par Louis XIV, les jardins à la française occupent six hectares et demi au pied du château. Leur dessin a été composé et mis en place en 1734. Ils sont traversés, comme par une flèche, par un grand axe long de 4,5 kilomètres qui donne la position de l’escalier à double révolution.
Imaginés sous Louis XIV, avec un dessin réalisé en 1734, ces jardins ont existé pendant plus de deux siècles. Tombés peu à peu en désuétude, ils sont finalement réduits à l’état de simples parterres engazonnés en 1970 ; un état de « transition » qui a perduré pendant plus de 40 ans.
Le domaine national de Chambord a fait le choix d’une restitution authentique des seuls jardins structurés et achevés qu’ait connu le site. 16 années de recherches documentaires, prospections géophysiques et archéologiques, études paysagères et architecturales, ont été nécessaires pour rétablir au plus juste les tracés des parterres, des allées ou des quinconces d’arbres du milieu du XVIIIe siècle.
Enjeu à la fois patrimonial, historique, esthétique et paysager, ce projet d’envergure a été validé en son principe par le Président de la République lors de sa visite à Chambord en décembre 2014 et sur le plan scientifique par la commission nationale des monuments historiques en janvier 2015. Il s’est également concrétisé grâce au mécénat de M. Stephen Schwarzman, philanthrope américain engagé dans la préservation de l’héritage culturel universel.