Orléans : fermez l’banc !

Le piéton d’Orléans l’aura peut-être – ou pas encore – remarqué, mais sa ville est résolument “en marche” ! Il devient de plus en plus difficile de s’y asseoir, surtout à proximité des “abreuvoirs”, les supérettes qui vendent (entre autres) des bières pas chères et fortes, que certaines personnes errantes dans les rues de la ville aiment bien consommer, parfois.

C’était le cas devant Franprix, près de la place du Martroi. On sait d’ailleurs que c’est une des préoccupations d’un adjoint à la sécurité mais est-ce cela qui a fait enlever le banc qui était en face, sur lequel tout un chacun pouvait finalement s’asseoir, avec une bière ou une tasse de thé d’ailleurs?

Dans quelques années, tout proche, tout proche, la France – et Orléans aussi – comptera plus de 5 millions de personnes âgées de 70 ans et plus. Il sera grand temps de réfléchir à replacer des bancs publics en ville, pour que “les vieux” puissent s’y assoir (les ex élus de la ville aussi qui sait ?) et les amoureux s’y bécoter “en s’foutant pas mal du r’gard oblique des passants honnêtes”… D’ici là, comme disait l’autre : “circulez, y a rien à voire (boire)”. 

Georges B.

Commentaires

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  1. Un conseil : Allez à Cap Saran. Là bas vous avez des bancs tous les 30 m. Le paradis pour toute personne à mobilité réduite ou pour les parents avec enfants. Le centre ville d’Orléans n’est certainement fait que pour les citoyens en voiture (pas petite voiture ni fauteuil roulant) et surtout pas pour flâner ou s’attarder. Sinon vous avez les terrasses des cafés ou des guinguettes… payante évidemment. “La beauté a un prix ” est le nouveau slogan de nos élus a priori.

  2. Supprimer les rares endroits où l’on peut se reposer un peu, ça doit être la nouvelle version de l’altruisme, de la compassion, de l’accueil et de la solidarité.
    On commence comme ça et on finit par rejeter les migrants à la mer.

    • Que vous contestiez l’absence de ce banc, je le conçois, mais il faut reconnaître que ce coin là était extrêmement remuant.
      J’adore votre dernière phrase, alors un conseil SI vous avez une maison avec du terrain autour. Ouvrez votre portail pour y accueillir quelques migrants et autres hères dans le besoin, ainsi vos jolis mots auront un sens !

  3. Après la république en Marche, voici le temps des citoyens en marche.
    Commentaire par un citoyen qui fait partie des vieux “cons besoin parfois de s’asseoir”.
    Par ailleurs Georges B. ne se fait pas notre parfait écho en écrivant s’assoir sans e , cette possibilité ayant été offerte seulement en 1990 et n’ayant plein effet que sur les générations futures; on leur offre ainsi la possibilité de “s’asseoir” sur les anciennes règles apprises sur …les bancs de l’école.

  4. Fatigant ! Une fois de plus, un commentaire (réponse à Le Douarin) qui disparaît. Ça finit par faire beaucoup et être “un peu” agaçant !
    Quelqu’un m’en voudrait-il ? Si oui, pourquoi ?

  5. Vous êtes excellent M. Georges, à partir d’un banc qui s’en va (dans un autre coin de la ville, je l’espère), et ces images poétiques des petits vieux et des amoureux ; vous avez déclenché “non sans malice” un sacré remue-méninges !

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