Mine de rien, les élections européennes de mai 2019, se profilent doucement mais sûrement à l’horizon politique. Contrairement à ce que nous avions laissés entendre dans un récent tour d’horizon des candidats à la candidature dans le Loiret, Mme La maire de la Ferté-Saint-Aubin et conseillère régionale, Constance de Pélichy est bien candidate. Mais pas cette fois-ci. Trop tôt. Les électeurs lui ont fait confiance aux élections municipales de 2014 et elle n’envisage pas, quel que soit son engagement européen, de les abandonner, , en rase campagne quatre ans plus tard. En revanche dans six ans pourquoi pas…
Le Parlement européen.
Florent Montillot et Yann Chaillou… qui se met en marche
A contrario, il est un candidat que nous n’avions pas débusqué et que la chose intéresse, c’est Florent Montillot. Le président de l’UDI du Loiret et adjoint au maire d’Orléans en charge de l’Education, a passé son tour aux législatives et il se verrait bien sur une liste nationale aux Européennes (mais laquelle?) il l’a confié récemment au micro de RCF dans l’émission Agora où il intervenait avec un autre candidat potentiel à la candidature, Yves Clément.
Un autre candidat vient de déclarer, tout au moins de faire un appel du pied tellement fort que le destinataire doit en garder la marque, c’est Yann Chaillou. Longtemps militant chez les Jeunes Socialistes où il a eu des responsabilités régionales, il vient d’annoncer, personne ne s’en étonnera, son adhésion (officielle) à LREM et en particulier au Comité d’Orléans. Fin 2017, Yann Chaillou est en effet devenu assistant parlementaire du président de l’Assemblée Nationale, François De Rugy (LREM) issu lui du mouvement écologiste (EELV) et lors de la campagne des législatives partielles de Montargis, il avait soutenu Mélusine Harlé (LREM) et non pas la candidate socialiste.
Yann Chailllou explique ainsi son choix de rejoindre la parti d’Emmanuel Macron: “dans l’optique de ce combat pour réenchanter la construction européenne j’ai décidé aujourd’hui d’adhérer à La République En Marche, et notamment au comité d’Orléans. Je souhaite effectivement user de toute mon énergie pour défendre, lors de ces élections européennes, cette famille politique dont le discours se rapproche le plus de ma pensée : le fédéralisme européen….
J’ai déjà dit que le plus important me semblait d’être fidèle à ses valeurs et non à un parti. Aussi, je refuse que l’on fasse croire qu’en adhérant à La République En Marche il y aurait un quelconque renoncement sur le terrain des valeurs. Au contraire, sur l’Europe par exemple, je pense pouvoir les faire vivre puissamment. Pour autant j’ai envie de porter une voix forte sur des sujets qui me semblent aujourd’hui minimisés au sein de La République En Marche tels que la défense de la laïcité ou encore la démocratie permanente. Je m’en voudrais de ne jamais adhérer alors que chacun sait que mes idées sont proches de ce que peut défendre Emmanuel Macron sur un certain nombre de thématiques. Je crois qu’il faut avoir, à un moment donné, le courage d’y entrer, alors que la dictature des sondages imposerait plutôt les manœuvres d’équilibristes. “
Si ce n’est pas une déclaration de candidature à la candidature aux Européennes…ça y ressemble beaucoup.
Ch.B