“En toute intimité” avec l’œuvre de Sabine Weiss au Garage

Ce dimanche 25 février, à 15 h 30 et à 16 h 30, Michel Dubois proposera, dans sa galerie, la première visite commentée de l’exposition « En toute intimité”, l’un des précieux pans de l’événement Sabine Weiss réunissant villes d’Orléans et d’Olivet dans un même élan.

Michel Dubois

Le galeriste et ami de la photographe, y reviendra sur la genèse de cette exposition, dira quelques mots sur le parcours de Sabine Weiss, et arrêtera le regard des visiteurs sur une dizaine de photographies dont celle offrant le si lumineux sourire de la jeune Egyptienne.

“Son appareil photo est un instrument de dialogue”

Michel Dubois à propos de Sabine Weiss, qui fait partie de la génération de photographes humanistes des années cinquante début soixante, belle personne qui se sent très proche des Brassaï, Doisneau ou Willy Ronis : Ses photos en noir et blanc, prises dans les années 50 et 60, sont restées longtemps et soigneusement rangées dans des tiroirs. Sabine ne les montrait à personne, c’était son domaine secret, jusqu’à ce que son mari, le peintre Hugh Weiss, et quelques amis, organisent en 1978, contre son gré, une exposition à la maison de la culture d’Arras. Elle s’est alors redécouverte et a réduit considérablement son travail sur commande, pour se remettre à travailler en noir et blanc, qui, selon elle, exprime plus facilement la simplicité, le silence, le calme. Son appareil photo est un instrument de dialogue. Il lui permet d’approcher la vie des autres, d’entrer dans des lieux interdits, et aussi de dénoncer, avec ses photos, les injustices que l’on rencontre. Adepte de l’instant saisi spontanément, elle a arrêté aujourd’hui toute pratique. Revendiquant l’absence de retouche, de montage, ou de trucage de ses prises de vue, elle déplore la facilité avec laquelle aujourd’hui nos smartphones règlent automatiquement tous les problèmes techniques qui se posaient à elle, à l’époque.”

Festif et puissant, émouvant et tendre

Soulignons que Sabine Weiss a fait don au musée de l’Elysée, à Lausanne, de deux cent mille négatifs et de plus de sept mille planches-contact. Pour rappel, la galerie Le Garage expose quarante-quatre tirages argentiques dans leur format original de 24 x 30 ou 30 x 40 centimètres.  Beaux témoignages nés du cœur, de l’œil, et de la main.

C’est festif et terriblement émouvant.  Empli d’histoires tendres dont le parfum serait parfois celui de quelques paroles de la si belle chanson d’amour désespéré, “Je voulais te dire que je t’attends”, de Michel Jonasz: L’autre jour j’ai vu quelqu’un qui te ressemble, et la rue était comme une photo qui tremble”.

Jean-Dominique Burtin.

Visites commentées de la Galerie Le Garage, 9, rue de Bourgogne, Orléans : dimanche 25 février à 15 h 30 et 16 h 30 ; les dimanches 18 mars et 8 avril (15h30 et 16h30). Entrée libre. Tel : 06.08.78.34.02.

Sabine Weiss

en trois dimensions à Orléans et Olivet

Jusqu’au 15 avril 2018

Une vie de photographies
Collégiale Saint Pierre le Puellier, Orléans
du mardi au samedi de 14 à 18 heures.

Les Voyages de Sabine Weiss
Parc du Poutyl Olivet
Tous les jours sur les grilles du parc.

En toute intimité
Galerie Le Garage, 9 rue de Bourgogne, Orléans
Samedi et dimanche de 15 heures à 19 heures.

Entrée libre.

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