Invité du Club de la Presse Val de Loire vendredi, Richard Ramos député du Loiret a longuement explicité et plaidé pour les causes qu’il défend contre la malbouffe, en faveur de l’agriculture raisonnée et du monde rural. Plutôt que le terme “d’opportunité”, voire de “coup médiatique”, Richard Ramos estime qu’il s’agit à chaque fois pour lui “de faire progresser la cause”, en étant “efficace”.
Richard Ramos et Denis Rousseau, président du Club de la Presse Val de Loire.
Mais devant les journalistes du Club et les communicants de Com45, il a aussi livré quelques confidences politiques. Interrogé sur ses intentions à Orléans, le député de la sixième circonscription fait le pari qu’il “y aura une liste LR à Orléans contre Olivier Carré.”, menée par Olivier Geffroy (son adjoint à la tranquillité publique). Pour sa part, il estime possible de soutenir une liste d’un “large arc de cercle comme aux Européennes” qui irait “de Jean-Philippe Grand juqu’à ceux qui soutenaient Alain Juppé”. Quant à l’élection partielle de Montargis (4 ème) le 18 mars, Richard Ramos ironise sur Forent Montillot, le président de l’UDI du Loiret, qui soutient Jean-Pierre Door (LR), “avec la droite dure”, et qui veut jouer les centristes à la mairie d’Orléans. Pour sa part il soutient sans réserve Mélusine Harlé, la candidate de la majorité (LREM).
“Je ne suis pas un godillot”
Richard Ramos
Au plan national Richard Ramos qui a fait à nouveau amende honorable après sa bévue sur France 5 à propos d’additif alimentaire, se défend d’être un “godillot”. Tout en faisant partie de la majorité présidentielle, il cite des amendements que le MoDem a défendu, notamment celui qui voulait faire sauter le “verrou de Berçy” sur la dépénalisation des repentis de la fraude fiscale. Après huit mois à l’Assemblée nationale, Richard Ramos, baptisé “le centriste révolutionnaire”, qui “travaille quinze heures par jour“, et passera une partie de la semaine prochaine au Parlement européen, se pose des questions sur le fonctionnement institutionnel: “je suis interrogatif sur le fait que nous soyons pas vraiment en régime parlementaire”. Pour le député MoDem, “il faut que le Parlement joue vraiment son rôle”, de force de proposition, que les députés n’écrivent pas aux ministres pour faire passer un projet de loi.
Marc Fesneau (MoDem), député du Loir-et-Cher.
Fesneau ministre?
Enfin parce qu’il est “très écouté”, qu’il est “chaque semaine à Matignon”, Richard Ramos fait le pari qu’un jour Marc Fesneau (le président du groupe MoDem à l’Assemblée et député du Loir-et-Cher), sera ministre, soit de l’Aménagement du territoire soit de l’Agriculture. Dont acte.
Ch.B