Frappé par le cumul des mandats, Albéric de Montgolfier a choisi de siéger au sénat et donc d’abandonner la présidence du conseil départemental d’Eure-et-Loir. À la façon d’Hugues Saury dans le Loiret. Sa succession a donné lieu à une élection à rebondissements. Au bout de trois tours de scrutin, Claude Terouinard, doyen de l’assemblée à 80 ans et qui a présidé de ce fait l’élection, l’emporte à la majorité absolue, mettant tout le monde d’accord. Il a déjoué tous les pronostics.
La droite s’est divisée. Au premier tour, Claude Térouinard (LR) était opposé à Joël Billard (LR Châteaudun) et Xavier Roux (DVG) pour l’opposition. Le doyen a été devancé d’une voix par l’ancien sénateur Joël Billard qui a décidé de jeter l’éponge au deuxième tour. A sa place se présente Gérard Sourisseau qui obtient 12 voix à égalité avec Claude Térouinard. Au troisième tour décisif dans une ambiance à couper au couteau, le divers gauche Roux qui avait obtenu deux voix aux deux tours précédents se retire. Au final Claude Térouinard, élu atypique, trublion de la droite départementale, ancien maire de Châtillon-en-Dunois, malgré son âge prend la tête du département d’Eure-et-Loir. Cela promet une gouvernance hors des sentiers battus.