Annoncé avec tambours et trompettes de la fanfare à “Momo”, le compromis de vente de 16 hectares du site du Giat de Salbris fin juin dernier avait fait l’effet d’un “cadeau de départ, cadeau surprise” de Maurice Leroy, qui présidait sa dernière session du Conseil départemental de Loir-et-Cher. Il passait la main – non-cumul des mandats oblige – à Nicolas Perruchot, en même temps qu’était annoncé le départ en retraite d’Olivier de Brabois, directeur général des services (DGS), remplacé depuis le 1er septembre par Xavier Patier.
“Compromis, chose due” disait Coluche. Lors de la conférence de presse du nouveau président Perruchot, le 12 septembre dernier, Magcentre a reposé la question : “alors, le compromis de vente, il débouche sur une vente, ou bien ?”. Réponse du président, toute en langue de bois en chêne massif : « cela évolue favorablement. À la prochaine commission permanente (vendredi 15/09, Ndlr), je serai en mesure d’annoncer aux élus la primeur de l’entreprise qui achète ces 15 hectares. Nous continuerons de travailler pour vendre d’autres parcelles d’un site qui coûte très cher au Département ». Patience donc, une question de jours.
Le vendredi 15 septembre en question, on relance la charge, auprès du service com’ de Nicolas, et aussi de membre de l’opposition départementale, notamment auprès de Benjamin Vételé (PS, groupe “Loir-et-Cher autrement”). Réponse tardive et embarrassée de ce dernier, qui devait demander des précisions à Geneviève Baraban, cheftaine de ce groupe d’opposition au Conseil départemental de Loir-et-Cher. On attend toujours.
Le service com’, lui, a fait le job et répondu laconiquement : “Nous confirmons que 3 Vals Aménagement a signé une promesse de vente avec un investisseur foncier pour la cession de 16 ha sur le Groupe A du GIAT. Pour le moment, à la demande du potentiel acquéreur, nous ne pouvons communiquer plus d’information le concernant”. Fermez l’ban !
C’est peu dire qu’on attend avec impatience lundi 16 octobre prochain, la session du Conseil départemental de Loir-et-Cher – automne oblige, les fameuses “orientations budgétaires” – pour connaître la suite de ce passionnant et si mystérieux feuilleton de ce non moins mystérieux acquéreur de 16 ha sur environ 85, d’un site fermé depuis 2000 – excusez du peu – et dont on a moult fois annoncé “des repreneurs”, sans que rien, jamais, ne débouche. Foi de Solognot : c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses…
F.S.