Frédéric Néraud: “je ne suis pas candidat à la succession d’Hugues Saury…”

Commentaires

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1. Mr SAURY, il n’y a pas que les sénatoriales, il y a vos silences par rapport à mes demandes comme les “Ombrages” qui vont fermer prochainement, le 3ème collège pour la Source.
   Alors vous me réponde quand ?

   Michel RICOUD
   Conseiller municipal d’Orléans

2. Vous me répondez quand
   Michel RICOUD

3. Monsieur Saury a tout à fait le droit d’être candidat aux sénatoriales, et en même temps rester à la tête du département. Toutefois je lui propose de démissionner immédiatement de son poste de Président pour préparer sa campagne et d’assumer ses choix. S’il pense qu’il a fait le tour en moins d’un mandat… Ne serait-ce pas comme le pantouflage reproché aux fonctionnaires qui une fois qu’ils ne sont plus élus retrouvent leur poste ? Gagnant ou perdant Hugues Saury sera toujours élu de la République. Allez un peu de courage et d’honnêteté, laissez votre place de Président du Conseil départemental, je suis persuadé qu’au sein de cette noble assemblée il existe des femmes et des hommes qui rêvent d’exercer ce mandat.

4. Curieux, ces conseils d’honnêteté et de courage : en quoi ces deux valeurs se trouvent-elles menacées par un homme qui occupe un mandat et, à la faveur d’élections, en brigue un autre en toute légitimité ? La République interdit le cumul de fonctions exécutives locales avec un mandat de député ou de sénateur. La République a toujours raison, et elle parle de « mandat », pas de « campagne électorale ». Je n’ai pas vu, sauf erreur, que M. Saury ait projet de contrevenir aux lois de la République. « Assumer ses choix », c’est précisément prendre en charge à la fois la fonction pour laquelle il est élu, et la remplir avec conscience ; et mener une campagne électorale sur un temps en marge de celui consacré à sa charge. Ce qui vaut pour M. Saury vaut pour tous : ce sont là les règles de la République. Les interpréter subjectivement, les épicer d’amalgames discutables, et donner cette interprétation pour plus républicaine que l’originale interroge, cette fois, l’honnêteté et le courage.

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