Mélusine Harlé, la candidate de REM (La République en Marche) battue d’un souffle (huit voix) par Jean-Pierre Door (LR) avait déjà annoncé qu’elle déposait un recours contre cette élection devant le Conseil constitutionnel. Or, on apprend de source nationale que les deux autres candidats de REM battus de justesse, ont eux aussi déposé un recours.
Lihan Chely, Mélusine Harlé et David Simonet (REM).
Il s’agit de David Simonet battu de 88 voix sur la cinquième circonscription par Marianne Dubois (LR) et de Lihan Chelly battue de 59 voix sur la troisième par Claude de Ganay (LR). Des candidats vainqueur qui ont fait leur rentrée à l’Assemblée nationale sur les bancs de l’opposition, ces recours n’étant pas suspensifs. Pourquoi Lihan Chelly et David Simonet n’ont-ils pas fait connaitre plus tôt ces recours, alors qu’ils n’avaient que dix jours pour saisir l’instance suprême? Il semble bien que la décision d’attaquer soit venue des instances nationales de REM.
Sur quels arguments portent ces recours? “Sur le non respect de la démocratie, des procédés litigieux au cours de la campagne”, précise François Sarrazin le nouveau référent de REM sur le Loiret. Le comptage des bulletins ou leur validité ne semblent pas être en cause. Mélusine Harlé est allée plus loin puisqu’elle s’est estimée diffamée par des propos de son adversaires et de ses amis sur son passé politique, voire sur sa famille.
Pour mémoire, depuis 1958, 63 élections seulement on été invalidées par le Conseil constitutionnel.