Réélu député lors du second tour des élections législatives dimanche 18 juin dernier, Maurice Leroy est atteint par la loi sur le non cumul des mandats, ne permettant pas de cumuler deux exécutifs locaux. Chose promise, chose due, « Momo » a remis sa démission lors de la session du budget supplémentaire lundi 26 juin.
Nicolas Perruchot, actuel vice-président en charge des finances, de l’économie, du tourisme et de l’enseignement supérieur, devrait normalement être élu à sa place lors d’une session extraordinaire mardi 11 juillet prochain. Il devrait présider un Conseil départemental au budget s’appuyant « sur une gestion saine et une maîtrise des dépenses exemplaires » comme s’en félicite Maurice Leroy. Ce dernier s’enorgueillit de présider un département passé de la 79e place (sur 110) lorsqu’il en a pris les rênes dans le club des 10 Départements « les mieux gérés de France, plusieurs fois cité en exemple par la Cour des Comptes et la Chambre régionale des Comptes ». L’enfant du Perche-Vendômois sera resté 13 ans président du Département de Loir-et-Cher, anesthésiant peu à peu l’opposition souvent bien molle, passant peu à peu d’un groupe privilégiant l’abstention lors des votes budgétaires, à l’unanimité en décembre dernier, lors du vote du budget et le plan d’investissement de 50 M€ par an d’ici 2021.
Parmi les réalisations pratiques menées pendant ces 13 années de présidence et visibles aujourd’hui : les déviations de Vendôme, Contres, Cellettes ; la rénovation des collèges ; la Maison Bleue, Dom@Dom41, Tranquilidom en matière de compensation de la perte d’autonomie ; déploiement du Très haut débit ; application Job41.fr en matière d’emploi ; la fameuse DSR (Dotation de solidarité rurale) ; intégration à la centrale d’achat régionale Approlys ; etc.
Maurice Leroy demeurera conseiller départemental du canton de Montoire-sur-le-Loir.
F.S.