L’entrepreneur écologiste veut créer la surprise et s’imposer dans le débat électoral en mettant en avant les idées vertes.
Benoit Varin (EELV).
N’allez pas dire à Benoît Varin, candidat EELV sur la 5ème circonscription du Loiret , que l’écologie est morte. Certes le parti écologiste est en mauvais état, voire moribond « mais ses idées n’ont jamais été autant d’actualité et autant portées par la population ». Le jeune (35 ans) ingénieur en télécommunications créateur d’une entreprise nationale de recyclage de téléphones portables, suppléé par la sage-femme Wassia Fagbemi, veut donc remettre sur le devant de la scène les grandes idées écologistes : pour des emplois durables et moins d’inégalités, la démocratie participative, une agriculture et une alimentation au service de la santé, une éducation innovante et des relations interculturelles.
Avec son directeur de campagne Denis Bouchardon (à gauche) et Thierry Soler le conseiller départemental.
Avec son directeur de campagne le Fleuryssois Denis Bouchardon et son président de comité de soutien, le conseiller général Thierry Soler, Benoît Varin veut labourer cette grande circonscription qui va de Fleury-les-Aubrais à Malesherbes en allant à la rencontre des électeurs sur les marchés, par le biais d’un grand questionnaire, sur internet ou par des événements. Certes cette circonscription est une « terre de mission » : en 2012 l’écologie y avait pesé autour de 5%. Qu’importe : Benoît Varin veut transcender cette faiblesse en s’imposant au centre de la scène politique. « Je veux porter le message dans les campagnes ou en ville mais aussi interpeller les autres candidats sur les questions environnementales » insiste-il. Il convie d’ailleurs tous les autres candidats à un débat central le 2 juin sur les questions d’éducation.
Pas de station de ski à Fleury !
Benoît Varin entend aussi peser sur ces législatives en posant de grandes questions comme celle de l’utilité, ou des l’inutilité, d’un téléphérique au-dessus de la gare de Fleury : « c’est un projet imposé sans concertation, inutile et coûteux explique-t-il il faut l’abandonner. Fleury n’est pas une station de ski ! ». Une manifestation sera d’ailleurs organisée devant la gare de Fleury le 29 mai à 18 heures. Autre rendez-vous central : le 7 juin à 20 heures à Fleury avec une réunion publique animée par des « historiques » d’EELV : Alain Lipietz et Karima Delli. D’ici là Benoît Varin espère avoir creusé son sillon pour franchir l’écueil du premier tour : « la voix des écologistes compte et doit compter affirme-t-il, y compris au parlement ! »
JJT