Le terrorisme islamique s’est attaqué jeudi soir à la campagne électorale française. A 72 heures du scrutin, un policier a été tué sur l’avenue des Champs-Elysées à hauteur de l’avenue Franklin Roosevelt. Sur France 2, les onze candidats se succédaient alors devant Léa Salamé et David Pujadas pour le dernier “débat” télévisé, lorsque l’information s’est propagée sur le plateau.
Tous les candidats lors de leur conclusion ont rendu hommage au policier lâchement assassiné dans l’exercice de ses fonctions. François Hollande a fait une déclaration solennelle depuis l’Elysée et réunira un conseil de défense ce vendredi matin. Le Président de la République qui est apparu très éprouvé par ce nouvel attentat, a annulé le déplacement qu’il devait faire en Bretagne.
François Fillon et Marine Le Pen ont également annulé les derniers meetings et déplacements prévus dans le cadre de la campagne électorale. Jean-Luc Mélenchon a dit qu’au contraire il fallait continuer jusqu’au bout cette campagne. Emmanuel Macron n’a pas annoncé de décision immédiate.
Un seul agresseur
Les faits se sont produits vers 21 heures. Une voiture, qui circulait à vive allure sur les Champs-Elysées, s’est arrêtée à hauteur d’un car de police, stationné devant le numéro 102 de l’avenue. Un individu est sorti du véhicule et a ouvert le feu, avec une arme automatique, sur les policiers. “L’homme a essayé de courir sur le trottoir en prenant pour cible les policiers (…). Les autres policiers ont tué l’assaillant”, a déclaré sur franceinfo le porte-parole du ministère de l’Intérieur, qui a ajouté : “A priori, il n’y avait qu’un agresseur.”
Il semble qu’il ait agi seul. Selon certaines sources, il s’agirait d’un repris de justice, condamné pour meurtre et qui avait été placé en garde à vue récemment au commissariat de Meaux (Seine-et-Marne) pour avoir cherché à se procurer des armes. L’attentat aurait été revendiqué par l’Etat Islamique (EI). Cette fusillade mortelle à Paris intervient trois jours après qu’à Marseille ait été déjoué un projet d’attentat visant semble t-il la campagne électorale et des candidats.
François Hollande: “nous serons d’une vigilance absolu
par rapport au processus électoral”François Hollande qui a parlé d’un attentat terroriste a notamment déclaré, “tout est fait pour que la mobilisation de nos forces de sécurité (…) soit au plus haut niveau.” “Nous serons d’une vigilance absolue, notamment par rapport au processus électoral”, a-t-il poursuivi. Le chef de l’Etat a exprimé sa “grande tristesse” et annoncé un “hommage national” pour le policier “lâchement assassiné” dans l’attaque revendiquée par le groupe Etat islamique. “Nous devons tous prendre conscience que nos forces de sécurité font un travail particulièrement difficile, qu’elles sont exposées, on le voit encore ce soir, a-t-il martelé. Le soutien de la nation est total à leur égard.”
“Tout doit être fait pour que ces policiers, gendarmes et militaires puissent exercer leur mission, a conclu François Hollande. Tous nos concitoyens sont protégés. Ils doivent l’être. Ils le seront.”
“Le terrorisme s’attaque à la campagne électorale” !
Quel rapport entre les deux ? La volonté des médias et des politiques de vouloir lier les deux finit par être suspecte.
Cela fait bien longtemps que le terrorisme s’est installé dans la campagne électorale…
Le terrorisme des médias occultant des candidats promouvant un autre M. Macron n’ayant aucune légitimité envers la couverture médiatique qui lui fût réservé, puis, mettant en avant des affaires sordides communes au quotidien des responsables politiques, jusqu’au jour où; il est temps d’en faire de l’information de masse, mais au fait, à quel fin?
Du terrorisme de la désinformation avec les sondages, de la manipulation de masse toujours..
Du terrorisme de l’incompréhension, les français se doutant que quelque chose ne tourne pas rond, mais ne cherchant pas plus que ça…
Du terrorisme de l’ignorance, ce qui découle des récits précédents….
Non que le terrorisme tel que décrit dans l’article ait une place en France, loin de là, mais encore faut-il s’attaquer à la véritable racine du problème, plutôt que de l’arroser avec de l’engrais, en se proclamant gendarme du monde (et donc leurs alliés de l’OTAN) bafouant les règles internationales…
Les rapports sont multiples, le monde de la finance et la politique étant cul et chemise contre les citoyens…