La rénovation du Musée des Beaux Arts d’Orléans entreprise l’an dernier avec l’arrivée de la nouvelle directrice, Olivia Voisin, va se poursuivre tout au long de cette année 2017. Après la refonte complète des salles du 2ième étage avec la peinture XVIe et XVIIe siècle, c’est au tour des salles du premier étage avec la salle Richelieu et la peinture XVIIIe siècle d’être rénovées pour offrir ua public une présentation totalement repensée.
Attention: dernier week end les 7 et 8 janvier (gratuit dimanche et c’est chauffé…) pour visiter les salles du premier étage qui seront fermées partiellement au public jusqu’en mai 2017

La restauration des salles du premier étage reprend les grands principes de celle du deuxième étage. Les murs seront totalement réenduits et les ouvertures sur la lumière du jour éliminées au maximum pour gagner en surface d’exposition, les couleurs des salles seront différenciées et choisies sur des bases historiques, l’éclairage des œuvres bénéficiera des derniers progrès techniques, quant à la scénographie d’ensemble, elle a été conçue par l’équipe du musée et sa réalisation fera appel essentiellement aux compétences du personnel municipal dans un souci d’économie.
Ce vaste chantier, sans doute le plus important depuis l’installation du musée en 1984 et dont la première tranche devrait s’achever en mai prochain, permettra au public de redécouvrir les richesses des collections du musée orléanais, notamment avec les œuvres, peintures et sculptures, monumentales de la salle Richelieu qui fait d’Orléans, grâce aux dépôts du Louvre et à l’acquisition en 2015 de sept panneaux en “grisaille” non encore présentées au public, un lieu unique pour imaginer la magnificence du Cardinal.
Autre innovation, la présence du mobilier d’époque avec la création d’une salle entièrement décoré dans le style XVIIIe siècle, et dans des formats beaucoup plus intimes, le musée rouvrira aussi un cabinet de pastels rénové, où figurera évidemment la récente acquisition du portrait de Thomas Aignan Desfriches par Jean Baptiste Perronneau, mais qui sera aussi un lieu de découverte du fonds du musée dans ce domaine (le deuxième de France après le Louvre) et pour lequel une restauratrice spécialisée vient d’être recrutée pour faire du musée d’Orléans un pôle de compétence du pastel, en préfiguration de la grande exposition consacrée à Perronneau de l’été 2017.
Alors un peu de patience donc, pour découvrir ce musée rénové qui ne manquera pas de séduire le public orléanais et bien au delà.
GP