On aurait pu en rester bleu si, à cette deuxième tournée primaire de gros bleu, une grande vague bleue de bulletins (écrits à la main) avait propulsé dans la grande bleue Poisson ou Sarkozy mais ce fût Fillon le préféré des pro-capitalistes (système politique fondé sur l’exploitation financière d’humains).
Malgré la retenue des sondages (avez-vous remarqué comme ils ont été discrets ?), après les coups de pied de l’âne, les couleuvres avalées, les langues de vipères et autres noms d’oiseaux échangés c’est donc le cadet, bien que pas né de la dernière pluie (le nom Fillon vient de dernier fils, dernier né) qui a remporté la peluche, le petit ours bleu, ayant clamé haut et fort, palsambleu, sa filiation catholique. Il portera donc les couleurs de son clan : le bleu marial, très certainement face à Marion dite ‘’Marine’’ Lepen et son bleu-Marine.
Fillon n’est pas un bas-bleu en matière de cuisine électorale mais peut-on dire que c’est un cordon bleu ? Et Lepen est-elle fleur bleue ?
Au temps des cerises 2017 vont fleurir des bleus à l’âme et la cohorte des candidats à la défaite ne pourront pas dire qu’ils n’y avaient vu que du bleu. Au moment de choisir ce sera compliqué pour les daltoniens et pour tous les autres voulant éviter les bleus : difficile de ne pas se faire avoir comme des bleus.
‘’ En Mai fais ce qu’il te plaît “ dit le proverbe. Peut-être verrons nous le beau rouge de la vie colorer les rues, les places, les assemblées de toutes celles et ceux qui, ne participant plus aux aventures de ces Schtroumphs bleus, leur auront refusé un bleu-seing.
FT