Après sa victoire 5-2 contre l’Islande en quart de finale de l’Euro 2016, l’équipe de France devait rencontrer l’Allemagne en demi-finale. Mais le “shadow cabinet” de l’UEFA, dans un coup de théâtre qui ressemble à un coup de tête zidanesque, a purement et simplement décidé d’annuler cette rencontre. L’Allemagne a déjà trop gagné de duels contre les Bleus dans une compétition footballistique internationale.
1982, 1986, 2014 : deux demi-finales et un quart de finale, trois défaites pour l’équipe de France de football. En 1982 lors de ce match épique contre la RFA au stade Sanchez Pizjuan de Séville (battue aux tirs aux buts au terme d’un homérique 3-3 à la fin des prolongations). En 1986 au Mexique, lors d’un match considéré comme la “revanche de Séville”, la France s’incline à nouveau, un 2-0 sec et sans imagination. Enfin, en 2014 au Maracaña, c’est en quart de finale que la Mannschaft bat les Bleus 1-0, froidement réaliste, “à l’allemande” dira-t-on.
Aussi, à trois jours de la demi-finale devant se jouer à Marseille contre l’Allemagne, le “shadow cabinet” de l’UEFA a purement et simplement décidé de faire un “Germanxit” et de faire accéder directement l’équipe de France de football en finale, contre le vainqueur du match qui opposera le Portugal et Pays-de-Galles. “C’est une décision difficile à prendre, mais salutaire”, indique dans un communiqué un certain Michel P., ancien joueur de football lui-même, milieu de terrain fantastique réputé pour ses coups-francs brossés à l’entrée des 16 mètres qui permirent à la France de se qualifier dans les moments clés de son histoire. “C’est l’Euro de la France, en France. Ce serait vraiment bien pour le moral de tous et pour l’économie que les Bleus aillent au moins en finale, sans être arrêtés dans leur élan par l’Allemagne. Car, je suis bien placé pour le savoir, le football est un sport qui se joue à deux équipes de 11 joueurs, et à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent”, ajoute-t-il, du fond de sa retraite forcée.
Un avis que partage aussi Zinedine Z., qui a eu plus de chance en 1998 et 2000 (mais pas en 2006, sur un coup de tête) : “C’est vrai qu’en 1998 ça s’est joué à peu de choses, mais nous n’avions pas l’Allemagne sur notre parcours. Juste l’Italie et la Croatie. Pour l’Italie, on avait abaissé la barre transversale de quelques millimètres, ce qui permit à la frappe de Di Biagio de s’écraser dessus. En 2000, de nouveau contre les Italiens en finale, on a bénéficié de 5 mn de temps réglementaire en plus, du coup on leur a appris à savoir reboucher une bouteille de champagne grâce aux buts de Sylvain Wiltord et David Trézéguet”.
Ne pas jouer la demi-finale contre l’Allemagne, une décision également approuvée par la Chancelière Angela Merkel et le Président Hollande, qui ne veulent pas, en ces temps déjà très troublés en Europe, réveiller une guerre des tranchées.
Le Goracentre.
