Fouad Laroui : Identité, altérité et un peu de Bach
Si vous ne connaissez pas Fouad Laroui, alors précipitez-vous chez votre libraire préféré et faites vous plaisir! Ses écrits sont un régal, un pur moment de bonheur. Vous n’avez que l’embarras du choix. Titulaire de la grande médaille de la francophonie de l’Académie française, Prix Goncourt de la nouvelle en 2012″, prix Jean Giono en 2014, Fouad Laroui est l ‘étoile montante de la littérature marocaine d’expression francophone .
“Une rencontre exceptionnelle avec une étoile montante de la littérature française. Romancier, novelliste, chroniqueur, professeur à l’Université d’Amsterdam, Fouad Laroui chatouille la langue française et se joue de nos préjugés. Il viendra nous parler, à sa manière, de la marche du monde, autour d’un pot fraternel dans ce lieu historique rarement ouvert au public qu’ est l’Hotel Dupanloup.
Alors quoi ? Quelles sont les bonnes nouvelles en ce janvier nouveau-né ?
Toujours la culture pour mieux vivre.”
Vendredi 15 janvier 18 h 30
Hotel Dupanloup 1 rue Dupanloup 45000 0rléans (02 38 21 14 70)
Un évènement Diwan-Centre en partenariat avec l’Université d’Orléans
http://www.diwan-centre.net/
Né au Maroc, Fouad Laroui a baigné dans la culture française , pour avoir fait toute sa scolarité au lycée français de Casablanca, puis en France à l’école des Mines et à l’école des Ponts et Chaussées. Sorti ingénieur, il travaillera quelques années dans l’industrie des phosphates. Mais les richesses culturelles l’intéressaient plus que les richesses du sous-sol marocain. En 1989 il change de vie et de pays et séjourne quelques années à Cambridge, puis à York. Désormais docteur en sciences économiques il finit par s’installer en Hollande où il enseigne d’abord l’économétrie, puis les sciences de l’environnement. Après avoir assuré trois ans le cours de culture arabe à l’université d’Amsterdam, il y enseigne aujourd’hui la littérature française et francophone. Ecrivain d’un « pays sans frontières », il considère que « nous sommes tous des migrants qui nous tendons les uns les autres un miroir, le long d’un chemin… ». Ceci n’ empêche d’ailleurs nullement ce caméléon, surdoué des langues, de mettre au centre de sa réflexion la question de l’identité. Fouad Laroui est également chroniqueur littéraire à l’hebdomadaire Jeune Afrique, la revue Économia et à la radio marocaine Médi 1.
En mai 2013, il reçoit le prix Goncourt de la nouvelle pour “L’Étrange Affaire du pantalon de Dassoukine”.
En octobre 2014, il reçoit le grand prix Jean-Giono pour “Les Tribulations du dernier Sijilmassi“.