Un millier de personnes se sont rassemblées samedi autour des revendications climatiques et surtout de la dénonciation de la société de l’hyper consommation.
Beaucoup de jeunes dans la manifestation
Il y avait du monde samedi dans les rues d’Orléans, des badauds et des acheteurs mais aussi des manifestants. A l’appel de « Il est encore temps Orléans », collectif rassemblant de nombreuses associations environnementales ( Alternatiba, Colibris, France Nature Environnement, etc.) et citoyennes près d’un millier de personnes ont traversé le centre de la ville pour déambuler dans les rues marchandes. Le collectif voulait en effet au lendemain du Black Friday « événement destructeur pour le climat, qui symbolise la société productiviste qui pousse à la surconsommation (…) « questionner nos habitudes de consommation dans un contexte d’urgence climatique, d’accroissement des inégalités, d’effondrement de la biodiversité et d’épuisement des ressources ».
Esprit 1er mai !
Ras le bol de ces panneaux publicitaires
C’est donc dans les grandes rues marchandes que le cortège s’est glissé dans le quartier des Halles comme Place d’Arc en passant par le marché de Noël ou devant les grands magasins. Quelques haltes étaient aussi organisées devant les panneaux publicitaires Decaux, recouverts de slogans dénonçant leur consommation d’énergie et le matraquage publicitaire en vue d’une « course effrénée aux achats compulsifs d’objets plus inutiles les uns que les autres produits dans des conditions environnementales et sociales désastreuses ».
Réussie, cette marche transformée par les organisateurs en manifestation était un joyeux capharnaüm regroupant des jeunes mais aussi des gilets jaunes, des syndicalistes appelant à la grève du 5 décembre, où l’on chantait l’Internationale tout autant que des chants libertaires. On y rencontrait aussi toute l’extrême gauche fidèle à ces cortèges colorés tout comme des candidats aux prochaines municipales (Jean-Philippe Grand et Baptiste Chapuis). A quelques mois près on y retrouvait l’esprit d’un 1er mai où chacun ressent le besoin de sortir ses banderoles et ses slogans…