Les caciques des Républicains demandent la démission du président départemental de LR depuis qu’il a décidé de suivre Olivier Carré dans son aventure municipale.
Olivier Geffroy, maire-adjoint d’Orléans.
Il y a quelques jours encore Olivier Geffroy, maire adjoint d’Orléans en charge de la sécurité et conseiller départemental déclarait « La République en Marche ce n’est pas ma tasse de thé, mais ce qui compte pour une élection municipale c’est le projet de terrain et l’équipe, pas les étiquettes nationales ». Il réaffirmait ainsi son engagement auprès d’Olivier Carré pour les prochaines municipales. Une déclaration surprenante pour celui qui est encore président départemental des Républicains et qui apporte son soutien à un maire-candidat soutenu par LREM. Une anomalie et cela d’autant plus que d’autres élus LR ou ex-LR de l’équipe municipale (Grouard, Lemaignen notamment) ont fait sécession avec Olivier Carré (ex-LR lui aussi) pour former un groupe dissident « Les Orléanais ».
Cet engagement auprès d’Olivier Carré ne passe pourtant pas comme une lettre à la Poste. Ainsi les quatre parlementaire LR du Loiret (le sénateur Jean-Noël Cardoux et les députés Jean-Pierre Door, Marianne Dubois et Claude de Ganay) viennent de demander dans un communiqué le départ d’Olivier Geffroy de son poste présidentiel. Ils écrivent notamment : “la cacophonie électorale qui progresse à Orléans doit s’interrompre. Chacun peut exprimer à titre individuel son choix, mais ne doit pas prendre en otage le mouvement politique que l’on préside sur le plan départemental ». (…).
Grouard/Geffroy : duel pour l’investiture LR
Et de poursuivre : « puisque la politique des Républicains est claire au sujet des listes municipales, sans compromission aucune” Ils demandent donc la démission de leur président. Une demande qui a fort peu de chances d’être exaucée car y a quelques jours Olivier Geffroy a ravivé les hostilités en demandant au niveau national l’investiture LR pour ces municipales pour contrer Serge Grouard qui a fait la même demande…. Et lundi encore Olivier Geffroy « mouchait » lors du conseil municipal Florent Montillot, allié des LR dissidents des « Orléanais ». La guerre de tranchées est donc ouverte. Ira-t-on vers deux listes soutenues par LR ce qui ne manquerait pas de sel ? A moins qu’un pacificateur n’apparaisse pour apaiser les tensions et raccommoder les deux camps avant que la décomposition de la droite ne se traduise par une déroute en mars prochain.
J.-.J.T