Remarquable et passionnant. Captivant. Grâce au musée des Beaux-Arts d’Orléans, l’art contemporain et la quasi performance sont actuellement à la page à Orléans. En effet, dans le cadre de l’exposition “Et in arcadia”, qui ressuscite de belle et troublante manière les sculptures des réserves du musée orléanais, Olivia Voisin, sa directrice, à invité en résidence le sculpteur Ugo Schiavi à s’emparer et à interpréter certaines œuvres du patrimoine orléanais.

Olivia Voisin, Ugo Schiavi, Antonin Verhulst, et Hugo Martin.
c JDB
Jeudi dernier, c’est en public et sur “Le faune dansant”, bronze d’Etienne François Captier, qu’il est intervenu au musée, utilisant silicone et résine en compagnie d’Antonin Verhulst, étudiant de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design d’Orléans. Tout cela pour un moulage permettant une interprétation multiple à venir qui sera exposée dans le cadre de l’événement “Et in Arcadia”.
Ce lundi après-midi, dans le même esprit et la même intention, c’est sur l’emblématique Jeanne d’Arc, sculpture de Marie d’Orléans, figurant au pied de l’Hôtel Groslot, sur la place orléanaise de l’Etape, que l’artiste est intervenu, toujours en compagnie d’Antonin Verhulst mais aussi de Hugo Martin, autre étudiant de l’ESAD d’Orléans, pour réaliser, défiant les éléments tour à tour menaçants puis plus cléments, un moule en silicone que protèges un berceau de plâtre du buste de l’héroïne.

Ugo Schiavi et Antonin Verhulst. c JDB
L’interprétation de cette œuvre, qui a bien entendu retrouvé à la la fin de l’intervention sa beauté originelle et sa patine née du temps qui passe après quelques pansements éphémères spectaculaires, sera présentée dès le 13 avril au Musée des Beaux-Arts d’Orléans. A cette date, d’autres œuvres personnelles de l’artiste seront disséminées dans l’établissement.
A suivre.
Jean-Dominique Burtin.