L’Orchestre d’Orléans, entreprise musicale sensible et rayonnante

Le rayonnement que connaît l’Orchestre Symphonique d’Orléans dont les beaux musiciens sont placés sous la direction artistique de Marius Stieghorst, est également dû à la politique d’ouverture  enthousiaste et souriante que mène Micheline Taillardat depuis plus de deux ans.

Micheline Taillardat cl. Michel Perrault

Micheline Taillardat: “C’est en mai 2016 que j’ai accepté de prendre les rênes de l’Orchestre d’Orléans à l’invitation d’Olivier Carré. J’ai d’abord hésité car je n’étais pas musicienne,  je voyageais beaucoup  pour ma propre entreprise Taillardat créée en 1987 et vouée à la fabrication de meubles de style s’adressant à une clientèle de luxe, palaces du Moyen-Orient de Russie et d’Asie… Ayant vendu mon entreprise tout en conservant un travail personnel  de création de miroirs et de conseil  en entreprise,  je me suis rangé à l’avis d’Olivier Carré qui voulait quelqu’un  animé d’un souffle d’entreprise  qui puisse animer l’orchestre d’Orléans.

Ce qui a été déterminant, c’est l’entente immédiate,  lors de notre première rencontre avec Marius Stieghorst  à Paris, dans un café,  à côté de l’Opéra. J’ai tout de suite aimé sa passion, son enthousiasme, son écoute et son désir, tout comme le mien, de vouloir bien faire et d’innover. Avec lui, je savais que je pourrai travailler et qu’il y aurait un véritable échange.”

Un amour de l’art souriant et bien trempé

En vérité au fil de changements et d’améliorations,  notamment au niveau de la communication, de la réalisation d’études pour mesurer les performances de l’association, d’études de trésorerie qui puissent permettre  de parfaitement  connaître le socle de l’entreprise orchestre,  l’assurance s’installe et n’a de cesse de convaincre.

Micheline Taillardat : “Le plus important,  avant les réformes est toujours de connaître l’existant,  les partenaires  culturels et nos interlocuteurs, la Ville, la Région,  le Département, le Conservatoire d’Orléans, l’Orchestre Symphonique du Loiret,  ou Orléans Concours International pour des projets particuliers. Par ailleurs Crescendo, notre club d’entreprises mécènes que préside Alexandre Jousset déploie une grande énergie et imagine des offres attractives pour convaincre de nous accompagner ou de continuer de nous accompagner. Pour développer et non régresser,  les ressources passent certes par le mécénat mais aussi par l’optimisation de la billetterie et de l’abonnement qui se monte aujourd’hui à 1.100 mélomanes”.

Orchestre Symphonique d’Orléans cl. Michel Perrault

Une invitation à la magie et à l’enchantement

Aujourd’hui, les comptes  de l’orchestre  sont en équilibre et la subvention  constante de la Ville,  qui représente  45% des recettes,  est le signe d’un soutien et d’une politique culturelle volontaire. Signe encourageant lors des précédentes saisons , les sessions de l’orchestre  sont à 80,  voire 85% d’occupation de salle.

Maniant avec finesse la boutade souriante, Micheline Taillardat qui fait le  vœu de voir grandir l’orchestre de concert en concert,  ouvre le livret de saison par ces mots:  “On entend dire partout qu’il n’y a plus de saison. Mais si, voyez, l’Orchestre Symphonique d’Orléans qui relève le défi d’une saison à six temps. Six beaux concerts élaborés par notre directeur artistique qui vont ponctuer notre nouvelle année musicale,  invitation à partager des moments privilégiés et magiques”.

Derniers mots souriants: “J’associe et remercie les musiciens pour leur partage et leur esprit d’entreprise ainsi que tous les membres d’Orléans Concerts sans oublier le Chœur Symphonique d’Orléans qui vient ponctuellement nous rejoindre”. 

Jean-Dominique Burtin.

Orchestre Symphonique d’Orléans cl. Michel Perrault