Dans la 1ère circonscription de Loir-et-Cher (Blois et Vallée du Cher), le taux de participation s’élève à 50,19 %, près de la moitié des électeurs ont préféré le beau soleil estival à l’ombre des bureaux de vote.
Marc Fesneau, candidat du MoDem-LREM (La République en Marche) arrive en tête avec 14.076 voix soit 34,59 % des suffrages. Il affrontera au second tour le Front national Michel Chassier (conseiller municipal de Blois et conseiller régional) qui a lui obtenu 6.121 voix soit 15,04 %.
Le député sortant Denys Robiliard (PS) est éliminé avec 5.634 voix soit 13,85 % des suffrages. Il est au coude à coude avec Damien Hénault (L.R) 5.374 voix (13,21 %). Kenza Belliard (La France insoumise) obtient elle 10,57 % des suffrages (4.302 voix). Rama Yade (La France qui ose) 5,65 % (2.300 voix).
Réactions Marc Fesneau (Modem-LREM) :
Marc Fesneau, candidat La République en marche (MoDem) dans la 1ère circpnscription de Loir-et-Cher.
“C’est une satisfaction que ma candidature et ce qu’elle représentait soit placée en tête. C’est la même vague qui avait placé Emmanuel Macron en tête à la Présidentielle. En revanche, l’abstention ne peut pas être source de satisfaction. Pour l’avenir, c’est pour nous l’exigence de faire avec sérieux ce qu’on a dit qu’on ferait. Et le second tour n’est pas une formalité ! La démocratie impose de défendre ses idées jusqu’au dernier jour. On va mener campagne, c’est le combat pour le second tour. Pour cela, nous devons être à l’écoute des uns et des autres.
Pour ce qui est des autres circonscriptions, on est dans une logique majoritaire. Et qui porte les couleurs de la majorité ? C’est Muriel Martin dans la 3e, et Jean-Luc Brault dans la 2e. Quant à la candidature fantôme de la 2e circonscription, elle ne m’inspire que le mépris, ce sont des pratiques d’un autre âge”.
Réactions de Denys Robiliard (PS, député sortant) :
“Je suis déçu, évidemment, au regard de la campagne que j’ai faite, et du travail accompli depuis 5 ans sur des sujets qui me passionnent comme les questions de santé. Mon score est par ailleurs supérieur à la moyenne nationale des candidats PS. Notre démocratie ne fonctionne pas : on ne peut que déplorer un si faible taux de participation. Mon bilan n’a pas été contesté, il a d’ailleurs été évalué positivement par une agence indépendante. On est sur un vote d’étiquette. Ça n’a rien à voir avec l’ancrage : souvenez-vous d’Henri Emmanuelli, qui nous a quitté récemment, il représentait l’ancrage comme personne dans les Landes, ça ne l’avait pas empêché d’être battu en 93. J’ai fait campagne sur ce que j’avais fait. Je demeure fidèle à la gauche, et au socialisme dont je continue de croire que c’est une idée d’avenir.
Au second tour, j’appelle clairement à votre pour Marc Fesneau (LREM). La seule bonne nouvelle c’est le recul du FN dans le département – mais pas partout – et aussi à Blois. Mis je souhaite au second tour que l’écart des voix soit le plus fort possible. Pour la 2e circonscription, je pense que J-L. Brault a montré à Contres ce qu’il savait faire en matière économique, c’est un homme qui aime réaliser, qu’il vaut mieux envoyer à l’Assemblée nationale qu’un bateleur d’estrade…”.
Kenza Belliard (France Insoumise) :
“Nous avons construit une force. L’abstention est forte elle aussi, les électeurs sont démobilisés. On a cru possible de renverser la table, et on espérait faire une autre score. Ma consigne de vote c’est : pas une voix pour le FN. Mais si on voulait me tordre le bras pour me faire dire qu’il faut voter pour un projet que je récuse, la consigne c’est que le FN ne doit pas passer”.
Michel Chassier (FN) :
Michel Chassier (FN).
“On ne fait pas le résultat espéré au regard de la Présidentielle au 1er tour. Il y a de forte chance pour que nos électeurs aient été déçu par le résultat du second tour… Je suis qualifié pour le second tour je m’en réjouis, d’autant plus que la circonscription n’était pas la plus facile. Mais notre travail de terrain et de proximité a payé. Il faut qu’il y ait des députés Front national à l’Assemblée, pour s’opposer à la politique que va mener Emmanuel Macron et son gouvernement, dont les Français vont très vite se rendre compte des ravages qu’elle va causer…”.
F.Sabourin.